Une série dont la légende, la dée un petit peu…
Saison 1 :
pour moi une fois de plus, il y a trop d’épisodes, la multiplication des pistes et des enquêtes ou histoires secondaires est perturbantes et surtout ne sert pas à grand chose. C’est 10 épisodes sont plutôt longs à regarder. De plus, le tempo n’aide pas vraiment à l’immersion totale. Cependant, il est vrai que la série dégage une puissance phénoménale, de par son speech initial qui est hors du commun. Et la façon dont est traité le premier épisode, le deuxième est surtout le 8, 9 et 10 on atteint dans ces trois derniers épisodes, une montée en puissance, absolument hors norme et une tension grandissante. Le comportement totalement erratique de tous les personnages est plus ou moins bien expliqué et surtout compréhensible, mais on sent une réelle volonté de raconter une histoire sombre où les ténèbres sont déjà présentes dans cette ville, souvent ensoleillée. 7/10
Saison2 :
Les explications sont inutiles, mais il en faudrait un petit peu parce qu’on comprend rien (le viol du mec, l’épisode 8, le non respect de leurs règles de la fille en blanc cassé, pourquoi le révérend reste dans la no-Go-zone expier les péchés des autres les siens ou autres ,…)Beaucoup trop de comportements erratiques et incompréhensibles. La saison deux est beaucoup trop bordélique, part dans plein de délires, complètement insoluble et irrationnel et le speech de base est trop loin. Même si quelques ages d’épisodes plus tard, permettent de renouer, certains points, les déplacements géographiques et temporels des personnages sont assez incompréhensible et la vacuité de la fin sur la notion de c’est pas grave, on comprend pas, on verra plus tard devient parfois lassant. 5/10
Saison 3 :
Une saison qui s’envole dans des sphères encore jamais vu évidemment chaque épisode est une métaphore de métaphore. Il devient très difficile de comprendre quoi que ce soit. Les déplacements temporels et géographiques des personnages sont difficilement lisibles et leurs explications à la fin de chaque épisode ou d’un épisode plus tard devient assez vite lassant.Cependant, on ne peut pas renier le fait que les auteurs soient allés au bout de leurs délires, et se sont interroger réellement sur les notions de disparition, de deuil, de manque,… Pourquoi eux ? Pourquoi pas nous ? Pourquoi maintenant ? Où sont-ils ? Où sommes-nous ? Pourquoi continuer ? Pourquoi s’arrêter ? Et toutes ces questions sont plus ou moins bien bien explorer, mais au moins le délire totalement métaphysique de chaque épisode nous emmène plus loin vers ces questionnements. Je note donc plus l’aprêté de cette saison et le délire maintenu qui pour moi était un peu moins irrationnel (oui je sais c’est contradictoire mais c’est la saison deux qui m’a semblé un peu plus foutraque juste pour l’esbroufe…).
Je surnote cette saison pour l’épisode final et l’intensité qu’il dégage et quelques scènes très marquantes par-ci par-là. 8/10
Sur les acteurs, je mettrai en avant les deux femmes principales de la série soit Carrie Coon et Amy Brenneman et la beauté des yeux de Margaret Qualley. Pour moi, les autres acteurs sont plutôt en retrait, même si on peut tirer un coup de chapeau à Christopher Ecclestone et Scott Glenn et même sur Justin Theroux donne tout, et qu’il est quelque fois très efficace pour moi, il n’a pas les épaules suffisantes pour porter cette série…