Bien évidement mettre la note maximale à une série qui accuse son âge, chantre du kitsch, du système D et du carton pâte, est une une preuve de la profonde subjectivité qui anime cet avis, et de mon aveuglement.
Star Trek TOS (The Orginal Série, pour ceux qui ne parlent pas le Star Trek), c'est en quelque sorte la madeleine de mon enfance.
J'ai été subjugué, gamin, par cette série aux forts accents d'humanisme, d'universalité, nous promettant un avenir de progrès tourné vers l'exploration de l'ultime frontière, une vision d'un futur où l'humanité n'en est pas réduite à se mettre dessus pour des questions aussi bêtes que des différences de couleurs, de religions, ou de taille de sexe.
Et pourtant, lorsque je l'ai vu pour la première fois, la série était déjà considérée comme vieille, et ne bénéficiait assurément pas en d'une bonne audience, que ce soit auprès du public, ou de la critique.
Mais qu'importe aujourd'hui encore je ne me lasse pas de voir et revoir certains épisodes, mais plus parce qu'ils me rappellent une enfance dorée, faite de rêves d'Espace, de découvertes d'autres civilisations, de monde fabuleux et originaux, très loin de tous ces gens qui ne rêvent par exemple que de taper dans un ballon rond au sol, sans jamais avoir pensé à regarder vers les cieux et l'Espace, seul futur possible de l'humanité.