Voilà un roman bien amoral. Pur jus de l’époque ! Un homme tue sa maîtresse et vlan : deux cent trente-cinq pages d’introspection. Qui était elle, d’où venait elle… Beuh, là n’est pas le sujet. Elle finira découpée en morceaux et qu’importe. Personne ne sera puni, non, l’important c’est Monsieur et ses états d’âme.
Par ailleurs, le portrait de Malétras est très réussi et la plongée dans ses tourments offre un tableau d’une grande profondeur.
Mais quand même, quelle indécence !
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