Cover Gaming 2025

Gaming 2025

Nouvelle année où j'essaierai de varier entre de l'indé récent, du gros triple A et des vieilleries dans leurs jus. J'aimerais si possible poursuivre les découvertes entamées les années précédentes, comme les Resident Evil (en émulation), du King's Field ou bien encore lancer une autre ROM Hack. Si ...

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4 jeux vidéo

créée il y a 4 mois · modifiée il y a 10 jours
Lords of the Fallen
6.5

Lords of the Fallen (2023)

Sortie : 13 octobre 2023. Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 5, Xbox Series X/S

-Alive- a mis 6/10.

Annotation :

Lords of the Fallen était une petite « hype » personnelle que je m’étais faite seul dans mon coin depuis sa sortie en 2023. J’avais donc très hâte de le lancer pour commencer l’année, heureux que mon PC puisse le faire tourner sans problème. C’était une hype oui, mais pour laquelle j’étais averti de ses défauts. Aujourd’hui je constate ces derniers et les reconnais totalement, et je vais fatalement en parler ici, mais je tiens d’abord à dire que malgré eux, je suis content d’avoir lancé le jeu. J’ai aimé mes 70h dessus. Mes attentes n’ont pas été trahies et ce que j’ai eu entre les mains était conforme à ce que j’attendais. On dira que LotF est globalement un bon élève du souls-like. Esthétiquement somptueux grâce à UE5, mécaniquement intéressant avec cette dualité Umbral/Axiom qui propose une approche singulière de l’exploration, et propre techniquement dans ses combats qui pourraient presque être comparés à du DS3 (s’il n’y avait pas ce léger flottement dans certains moveset). Là où le jeu m’a le plus séduit c’est dans ses outils et armes qui m’ont permis de m’éclater avec mon build. Mon guerrier souple avec deux armes et de la magie de radiance boostée au poison m’a permis de mener des combats réellement plaisant, entre stratégie d’empoisonnement et combos magiques portés par tout un tas d’anneaux et de pendentifs bien craqués si on sait les utiliser. Bref, sur pas mal de points LotF parvient à être plaisant. Sauf qu’il y a un énorme point noir qui vient entacher tout ça : le manque cruel de renouvellement d’ennemis. Non seulement on verra les 20 mêmes mobs tout au long du jeu, mais en plus la plupart des boss qu’on rencontrera deviendront des mobs (parfois la zone qui suit). Si les premières heures sont trompeuses en nous faisant croire à une variété, on comprend vite quel rythme est adopté. Par ailleurs si je devais énumérer d’autres faiblesses, je dirais qu’il y a un manque d’identité mécaniques dans les zones qu’on traverse. Flanc de falaise, ruines enneigées, marécages, ville incendiée, tout ça est toujours esthétiquement fort mais ne représente jamais des trouvailles mécaniques comme on peut en voir chez From Soft. Au fond on a l’impression de simplement traverser des paysages habités des mêmes ennemis, rythmés des mêmes combats. Cette répétitivité-là est vraiment LE point noir qui gâche ce que le jeu réussit ailleurs.

Nuclear Throne
7.4

Nuclear Throne (2015)

Sortie : 5 décembre 2015. Shoot'em up, Roguelike/Roguelite

Jeu sur PC, Mac, Linux, PlayStation 4, PS Vita, Xbox One, Nintendo Switch, Nintendo Switch 2

Annotation :

Il y a encore certains genres que je regarde de loin sans oser m’y essayer et c’est le cas des roguelike (lite) qui ne m’ont, à vrai dire, jamais fait envie. Bêtement, l’idée de recommencer les mêmes niveaux et d’axer le tout sur du pur gameplay, ça ne m’a jamais botté. Mais bon, puisqu’il ne faut pas rester dans le jugement infondé, j’ai décidé de lancer celui-ci. Certainement pas le roguelite le plus connu ni le plus adapté pour un newbie comme moi, mais allez savoir pourquoi il m’attirait un peu. C’est du « twin stick shooter » auquel on joue sans stick, puisque c’est au clavier, et dans lequel on choisit parmi un de personnages avec chacun leurs capacités et le but est d’atteindre le fameux Throne en traversant une suite de niveaux remplis d’ennemis énervés. On gagne des améliorations parmi des propositions aléatoires, on choppe des armes aléatoires également, et on avance ainsi en misant sur ses gains et son skill. Disons que je trouve ça efficace et facile à prendre en main pour des parties courtes et intenses, mais je sais pas….c’est pas non plus un vrai kiff. Et là c’est probablement le gameplay shooter qui est en cause. Je m’amuse un peu mais ça peut vite me gaver et l’effet « reviens-y » que le jeu tente d’insuffler à travers sa nervosité et son rythme ne fonctionne absolument pas sur moi. Je peux faire deux ou trois parties d’affilée, mais jamais plus.

Celeste 64: Fragments of the Mountain
6.7

Celeste 64: Fragments of the Mountain (2024)

Sortie : 30 janvier 2024. Plateforme

Jeu sur PC, Linux

-Alive- a mis 7/10.

Annotation :

Etant sur un jeu relativement long, je m’octroie une petite pause le temps de lancer ce Céleste 64 qui avait attiré ma curiosité. Petit projet gratuit trouvable sur itch io, développé dans un temps très court par les créateurs de Céleste à l’occasion de son 6ème anniversaire, Céleste 64 surfe sur cette espèce de vague retro des jeux 3D avec cette fameuse mention « 64 » qui, à elle seule, nous rappelle que la gloire du genre s’est surtout faite sur Nintendo. C’est l’occasion pour eux de proposer un prototype que j’ai trouvé vachement plaisant à essayer. En gros, c’est Céleste en 3D. Les mêmes mouvements, les mêmes mécaniques que Céleste, mais ramassées dans un seul niveau en 3D. Personnellement j’ai trouvé le tout très solide et immédiatement amusant. On sent une science du level-design chez cette team, puisque le niveau proposé est découpé en plein de petites sections qui partent dans tous les sens, de sorte qu’il soit ouvert et qu’on puisse l’aborder dans l’ordre souhaité, mais les sections elles-mêmes sont du pur platformer, étroit, pas facile, dans lesquelles on va mourir et ressayer, insufflant la même rythmique qu’on trouvait déjà dans le Céleste original. Evidemment l’expérience est très courte, mais elle donnerait envie d’être prolongée à travers un jeu complet. On rêverait de niveaux plus étendus encore, avec de nouveaux concepts et nouvelles mécaniques. Il y aurait de quoi faire un excellent platformer 3D.

Dungeon Master
8.1

Dungeon Master (1987)

Sortie : 1987 (). RPG, Dungeon crawler

Jeu sur Sharp X68000, PC, Super Nintendo, MSX, Amiga, Apple II, Atari ST, FM Towns, PC Engine CD

une critique.

Annotation :

Voilà mon gros morceau de 2025 côté jeu vidéo. Je rêvais de faire Dungeon Master depuis des années. Presque tous les jeux « labyrinthiques » que j’ai fait les années précédentes m’y renvoyaient. Téléchargé sur Abandonware depuis un moment, gardé au chaud dans un dossier, j’ai fini par me lancer dedans corps et âme. D’abord par imprimer et lire son livret de 60 pages, qui nous introduit dans l’histoire via un récit d’une trentaine de pages, puis nous apprend ses mécaniques. Ensuite c’était parti. J’ai é à peu près 70h (peut-être plus) à explorer ce vaste donjon, à la conception folle. Je vais être honnête : j’étais tellement attiré par ce jeu, par l’idée de m’y plonger, que son aspect archaïque n’a jamais été une difficulté pour moi. Je serais donc bien en mal d’émettre un avis objectif sur ce qu’il en retourne d’y plonger en 2025. Pour beaucoup ce serait juste trop vieux, pour moi ça n’a pas posé problème. En vérité, c’est même l’inverse, je trouve que Dungeon Master est un jeu encore incroyable aujourd’hui. Il est immersif, non par ses graphismes ou son ambiance évidemment, mais par sa conception et ses mécaniques. Par son exploration d’abord, puisqu’il s’agit de cartographier soi-même méticuleusement un vaste labyrinthe qui, en plus de ne pas nous fournir de carte, se permet d’être l’un des plus dense que j’ai connu de ma vie de joueur. Un labyrinthe, un vrai de vrai. Fait de centaines de voies, d’alcôves, de raccourcis, de réseaux complexes. Immersif il l’est aussi par tout un ensemble de mécaniques que je qualifierais presque de « immersive sim avant l’heure ». Attirer les ennemis vers les pièges et les portes pour leur faire des dégâts, prendre des coffres et leur lancer à la gueule, mais surtout : ce système de magie à base d’incantations à écrire en tant réel pour composer ses sorts. Il y a déjà dans ce jeu de 1987 une complexité euphorisante dans la façon dont on peut gérer nos personnages, nos sorts, notre stuff, bref notre aventure.

Critique en vue tellement le jeu m’a plu et qu’il m’est impossible de tout déclamer ici.

-Alive-

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