Le remake que personne ne demandait, mais qu'on a quand même. Un mariage sans fin est donc la version française (qui a dit "Wish" ?) de Palm Springs, une comédie américaine à la Un jour sans fin le temps d'un préparatif de noces, avec Tarek Boudali pour remplacer Andy Samberg (faites ce que vous voulez de cette info), et un suivi quasiment plan-par-plan (100% identique, 0% intéressant) de l’œuvre originale. Palm Springs était sympa sans être renversant, et son remake est aussi gênant à suivre que long, les mécanismes de l'intrigue semblant expliqués en lisant péniblement le script du premier film (personne n'y croit, sur ce tournage, ou bien ?). Ce n'est pas drôle, la délocalisation au Maroc n'apporte rien, les gags sont poussifs, et toute la clique de comédiens français "connus pour des comédies allant de médiocres à catastrophiques" sont présents (c'est presque un best-off, ne manquent que Dany Boon et Christian Clavier, et la check-list est pleine, mais on sent que le budget du film n'allait pas jusque-là). Inutile (comme ce remake) de faire plus long, on dira simplement que ce Un mariage sans fin est l'illustration que les français peuvent se venger lamentablement des The Dîner (Le Dîner de Cons US) et Les Visiteurs en Amérique. Trinquons à la mariée, mais vivement le black-out.