Trois personnes, sans rapport entre elles, sont abattues par un sniper. L'inspecteur Jean-Louis Trintignant va mener l'enquête.
Deuxième film de Philippe Labro, on sent fortement l'influence américaine du projet, non seulement dans le fait que ce soit une adaptation d'un roman, mais aussi que Nice semble être filmée comme une Californie française, avec ces couleurs chatoyantes et ce soleil éclatant. C'est aussi dans la dégaine de Trintignant, qui a pour lui le flegmatisme d'Humphrey Bogart, mais aussi l'histoire qui aurait pu être celle d'un polar des années 1930.
C'est la grande qualité de ce film, que j'ai bien aimé, avec une superbe musique d'Ennio Morricone, où le suspens va jusqu'au bout concernant l'identité du sniper. Le casting est une autre de ses forces, avec pas moins que Stéphane Audran, Dominique Sanda, Jean-Pierre Marielle et l'étonnant Sacha Distel qui incarne un présentateur télé blasé.
Il y a quelques incohérences bizarres, en particulier Trintignant qui tire avec son pistolet aussi loin qu'un fusil de précision, mais j'ai pris un grand plaisir en voyant ce polar, peut-être le meilleur film de Philippe Labro, sous haute influence américaine.