Terminée l'ambiance feutrée du Continental, l'humour pince-sans-rire du Nobody ninja. Maintenant, c'est le récit classique de l'entraînement d'une super-soldat, mûe par le traumatisme infantile de rigueur et de vagues aspirations féministes. A bailler d'ennui. Sous-produit reprenant paresseusement les apports de la quadrilogie (néons, chorégraphies), sans jamais innover, ni repousser plus loin les défis techniques qui justifiait jusqu'à présent chaque nouvel épisode. Ça s'anime un peu au bout d'une heure, pour une courte partie de Counterstrike dans une petite map. Et deux-trois idées ici et là égayent un peu les mises à mort. Mais c'est du réchauffé.